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Dix ans après Inquisition, un épisode devenu culte au fil du temps, Dragon Age: The Veilguard débarque en cette fin d’année 2024. Reprenant la formule de Mass Effect 2, avec constitution d’une équipe de héros que parfois tout oppose, mais liés par le destin, il faudra sauver le monde de multiples périls, et ce pendant près de 80 heures !
Type | Aventure / Jeu de rôle |
Editeur | Electronic Arts |
Développeur | BioWare |
Date de sortie | 31 octobre 2024 |
Classification | 18 ans et plus |
Dragon Age est un univers à part entière né en 2009 avec le premier jeu, Dragon Age Origins, et décliné depuis sur de multiples supports. David Gaider, scénariste des jeux, a également sorti des livres. L’univers s’est même décliné en comics, film d’animation et jeu de rôle. Il a donc une place de choix dans l’univers des RPG et de nombreux fans.
Dragon Age: The Veilguard est la suite directe d’Inquisition et on y retrouve certains personnages. Et notamment Varric, qu’on retrouve en narrateur, passant le relais à votre personnage pour s’opposer à Solas. Ce dernier s’est mis en tête de détruire le voile qu’il avait créé il y a fort longtemps pour emprisonner ses ennemis.
Comme cela risque de détruire le monde et de répandre un flot de démons, vous l’en empêchez de justesse. Mais cela aspire Solas dans l’Immatériel et libère deux anciens dieux elfes viciés, bien décidé à répandre l’Enclin pour reprendre leur pouvoir sur le monde. Bref, vous avez du boulot ! Côté scénario, un peu à la Mass Effect 2 ou plus récemment Star Wars Outlaws, vous allez devoir vous constituer une équipe de choc pour affronter cette nouvelle menace.
Et cet opus aura fait couler pas mal d’encre de cette base de fan, puisqu’il prend un virage dans son gameplay. En effet, les mécaniques de RPG ont été simplifiées depuis le premier épisode en 2009, donnant à l’action et les combats une prépondérance accrue.
Néanmoins, de très nombreux dialogues, dans le cadre des quêtes ou simples discussions entre membres de l’équipe, en feront tout de même un jeu très bavard. On croisera de nombreux personnages de la licence, mais rien d’insurmontable pour les joueurs et joueuses débarquant dans cet univers. Il n’est pas indispensable d’avoir fait les titres précédents pour apprécier The Veilguard et se plonger dans l’aventure.
Donc côté mécaniques de jeu, le combat va être beaucoup plus présent. Il est dynamique et en temps réel, donc il faudra savoir se placer et manipuler les pouvoirs. Et comme vous serez systématiquement accompagnés de deux alliés par les sept que vous allez recruter, il va falloir aussi les gérer.
Ces phases de combat seront entrecoupées de phases d’explorations qui vous confronteront à des casse-têtes régulièrement. Retrouver des pierres d’énergie pour créer des ponts, explorer les moindres recoins. Il va falloir parfois bien analyser votre entourage pour débloquer les coffres les mieux cachés !
Enfin, la partie RPG reste présente dans les choix de dialogue qui auront un impact jusque dans le monde : quelle ville irez-vous sauver des dragons ? À chaque discussion, vos choix impacteront également sur l’amitié avec votre groupe. Certains approuveront vos décisions et d’autres pourront se braquer jusqu’à quitter le groupe.
L’aspect RPG se retrouve également dans la personnalisation de vos personnages. Le vôtre en particulier avec un vaste arbre de compétences autour de trois grandes classes : le guerrier, le mage et le voleur. À vous de trouver le build le plus adapté à votre style de jeu et les compétences les plus efficaces. Et bien entendu, une multitude d’objets et tenues aux effets divers pour enrichir cet aspect. Et vous en voulez plus ? Chacun de vos sept alliés a son propre arbre de compétence et équipement !
Pour autant, les personnes en situation de handicap auront-elles les moyens, les outils pour sauver le monde ? Voyons cela ensemble.
Et si j’ai un handicap moteur ? 6 / 10
Dragon Age The Veilguard est un RPG moderne avec des phases d’exploration, de conversation et de combats. Et dans chacun de ces aspects, on peut prendre son temps pour s’économiser ou faire une pause.
Pour commencer, notre personnage n’a pas de chronomètre pour choisir ses lignes de dialogue, outre mesurer la portée de ses choix, on peut ainsi se remettre d’un long combat si besoin est.
Pour ces derniers, une pause tactique est disponible. Cela met en pause le jeu pendant que l’on sélectionne les attaques et sorts de notre équipe qui est composée de notre personnage et de deux héros. Bonne idée dans les options, on peut choisir entre le maintien ou le simple appui sur RB/R1 pour avoir accès à ce menu.
Donc niveau fatigabilité, j’ai pu enchaîner de longues sessions sans problème, grâce au rythme que j’ai choisi dans l’avancée de l’aventure et les options à disposition concernant les combats.
Attention néanmoins, pour les attaques de base (X et Y) ou chargées (X et Y maintenus), mais aussi pour les parades (LB/L1) et enchaînements de type X, X, X, Y : on n’échappe pas au matraquage de touches et aux maintiens répétés. Là intervient efficacement la pause tactique pour souffler.
’En plus du matraquage de touche, il faut ajouter l’usage des combinaisons. C’est inhérent aux jeux d’action. Si vous voulez de la variété de coups, il faut des enchaînements et combinaisons. Et ce sera finalement la plus grosse source de problème de Dragon Age: The Veilguard au point de vue de la motricité.
Pour toutes les compétences, le raccourci par défaut est LT/L2 + une touche. Et il y en a trois par personnage du groupe, donc neuf en tout avec vos deux compagnons. Le remapping vous permet de remplacer les touches indépendamment. Vous pouvez donc utiliser une autre touche que LT/L2 pour le raccourci par exemple, mais ce sera toujours “Raccourci + touche d’action”.
Et là où ça se complique, c’est que pour lancer une de ces compétences il faut par défaut : activer la roue (RB/R1), orienter et maintenir le joystick sur la compétence désirée, puis la valider avec A/X. Alors certes, on peut simplifier pour les compétences avec le raccourci évoqué au-dessus, mais pour utiliser les pouvoirs uniques des compagnons, comme Bellara qui répare les artefacts ou Harding qui déplace les roches, c’est la seule méthode et c’est généralement indispensable pour avancer dans l’histoire. Notez qu’on peut éviter le maintien de la roue (RB/R1) grâce à l’option d’activation/désactivation.
En exploration, les ressources à collecter se voient d’assez loin et brillent en doré, se détachant assez nettement des décors. Pour les ramasser, nul besoin de viser, un simple appui sur A/X et le tout est dans la poche. Les documents, par contre, sont un peu plus difficiles à repérer au début, il faut être à quelques mètres pour qu’une action contextuelle nous invite à le ramasser. Pour les PNJ, il faut parfois bien se placer face à eux pour que l’invite apparaisse.
Grosse cerise sur le gâteau, le remapping complet est disponible dans les options. Comme toutes les touches sont utilisées, attention aux conflits liés à l’attribution de telle ou telle commande. Heureusement, on peut tout remettre par défaut au moindre doute.
D’ailleurs, on trouve également d’autres réglages de la manette. Il est possible de régler la sensibilité du joystick de la caméra que vous pouvez placer à droite ou à gauche en les inversant. On distingue la sensibilité de la caméra classique et celle de visée. En effet, la visée demande plus de précision. Par conte, le joystick de mouvement n’est pas réglable.
Cela pourrait être un problème pour les joueurs avec des mouvements brusques, mais il est possible d’augmenter la zone inactive des deux joysticks pour éviter les mouvements non souhaités à cause de tremblement par exemple.
Enfin, il est possible de désactiver les vibrations, notamment celles d’ambiance, ce qui va également réduire la fatigabilité.
Ainsi, au niveau moteur, et de surcroît pour un RPG tourné vers l’action, The Veilguard est plutôt convaincant ! En tout cas, moi, étant sujet à la fatigue musculaire, surtout après répétition des maintiens de touche, je ne me suis pas senti entravé dans ma course désespérée pour sauver le monde.
Et si j’ai un handicap visuel ? 6 / 10
Concernant ce handicap, nous allons nous appuyer sur les observations de GummyMouton, testeuse de la communauté qui a joué à Dragon Age: The Veilguard sur PC.
Les sous-titres et les textes de menu sont réglables en taille. On peut également modifier la couleur des sous-titres et afficher l’identification du personnage qui parle. Vous avez le temps de lire. En effet, c’est vous qui déclenchez par vos choix l’avancée des discussions et en cas de cinématique, on peut activer la pause.
Par contre, GummyMouton aurait apprécié de pouvoir augmenter encore un peu la taille des textes du HUD. En effet, le moins que l’on puisse dire est que l’interface est chargée. Entre les informations liées aux bonus temporaires, la barre de vie, les attaques disponibles, l’objectif en cours, la minimap… L’écran est inondé d’informations, dont le texte est parfois grisé et petit, rendant difficile sa lecture. Notons tout de même qu’on peut réorganiser l’interface, en plaçant la mini carte de l’autre côté par exemple. On peut également fixer l’orientation de cette mini carte vers le nord pour avoir un repère fixe.
Sur PC, elle a constaté que le son alertant la présence d’objets à collecter ne fonctionnait pas. J’ai donc testé cette option sur console et j’ai malheureusement eu le même souci. C’est pourtant essentiel dans un jeu où la collecte de ressources et de matériel est nécessaire à la progression du personnage et de son équipement. D’ailleurs, dans cette optique d’informations sonores, il manque selon elle des effets sonores pour signaler le bas niveau de vie ou de stock de flèches. Ce sont des informations de gameplay essentielles et les renforcer par du son est important.
C’est d’autant plus important quand un des éléments est essentiel à l’avancée de l’histoire. Pour revenir au passage de Bellara devant les artefacts, vous devez utiliser son pouvoir pour les activer. Or, lorsque vous êtes face à l’artefact, c’est une grosse boule de métal tournoyante et la touche apparaît discrètement au milieu, sans renfort sonore. GummyMouton était bloquée et a dû faire appel à une aide extérieure pour passer ses passages obligatoires.
En combat, on a un renfort sonore avec les alertes en cas d’attaque imminente. Par contre, ces dernières ne sont pas spatialisées et elles ont tendance à se perdre avec le fracas des armes et des sorts. L’option est intéressante, mais manque d’efficacité.
Notez qu’en combat la visée assistée est très utile, car elle permet de cibler l’ennemi le plus proche dans votre champ de vision et donc de ne pas trop dépendre du placement du personnage. Et pour les passages difficiles, la possibilité de changer de niveau en cours de partie permet de ne pas trop bloquer.
Concernant les marqueurs de quête, GummyMouton regrette également qu’ils ne soient pas paramétrables, que ce soit en taille, forme ou couleurs pour les faire mieux ressortir dans l’environnement.
Sur PC, GummyMouton constate l’impossibilité d’escalader automatiquement les obstacles. En effet, s’il suffit d’avancer vers un monticule pour grimper dessus, d’autres obstacles comme une caisse, un bloc de pierre en travers de la route, nécessitent de sauter en appuyant sur A. Nico joue avec une main et il avait noté le problème également. Il était gêné par le fait de devoir déplacer le joystick gauche pour avancer et d’appuyer en même temps sur A, à droite de la manette.
Enfin, des options liées au daltonisme permettent d’ajuster les couleurs. Comme mentionné plus haut, si les ressources et trésors se détachent des décors, il n’y a pas de sonar, à la Assassin’s Creed, balayant toute la zone et mettant en avant les points d’intérêt. Dommage, cela aurait pu être utile.
Au final, Veilguard propose des aides intéressantes, mais qui ne sont pas assez efficaces pour se reposer entièrement dessus. Elles pourraient donc être améliorées et complétées par des renforts sonores pour permettre aux joueurs avec peu de vision de jouer correctement.
Et si j’ai un handicap auditif ? 7 / 10
Sur l’aspect auditif, c’est Zêymök qui s’est mis à la manette pour nous faire son retour. Les sous-titres sont paramétrables en ce qui concerne la taille, les couleurs ou l’identification du locuteur. Dans les options d’accessibilité, vous pourrez également ajouter un fond plus ou moins opaque pour démarquer les textes.
C’est effectivement utile, mais Zêymök précisait que ça n’était que la moitié du chemin. En effet, il lui manque beaucoup d’informations contextuelles. Notamment il faut distinguer les personnages à l’écran et hors champ. Par exemple, l’aventure commence par une course dans la ville. Au cours d’une cinématique, on voit un bouclier magique se faire tirer dessus et la caméra faisait des points de vue réguliers dessus. Mais faute de sous-titre et d’information, Zêymök n’a pu qu’imaginer que c’était la source de danger. C’est ce qui fait la différence entre un sous-titre classique, uniquement sur les dialogues, et un sous-titre malentendant. Il faut donner du contexte !
Lors des combats, un halo au-dessus de votre tête signale les attaques des ennemis. Jaune pour celles que l’on peut parer, rouges pour les imparables. Mais là encore, dans le chaos des affrontements, qui ressemble parfois à un déluge de couleurs, il est difficile de les discerner.
Surtout que les adversaires dans votre dos ne sont pas identifiés, ni en jeu ni sur la mini-carte. Autrement dit, le seul moyen de savoir qu’un ennemi traîne encore dans la zone, c’est de repérer si votre personnage range ses armes. L’affichage de l’XP gagnée en fin de combat est aussi un indicateur. Mais c’est insuffisant pour un joueur sourd.
Notez tout de même que pour les ennemis tireurs, la trajectoire de leur projectile est affichée. Le système utilise le même code couleur blanc, jaune et rouge que les alertes de corps à corps. Cela permet donc de mieux les repérer.
Enfin, il est aussi possible de passer en son mono et tous les volumes des sources sonores sont paramétrables individuellement. Cela permet de se concentrer sur l’information utile. Mais pour être vraiment efficace en tant qu’élément de gameplay, Zêymök aurait aimé pouvoir aller plus loin et n’avoir que les sons des sorts ou des mouvements des adversaires, par exemple.
Il y a également un travail sur la vibration. Ce n’est pas toujours une information précise, mais un renfort appréciable sur l’ambiance, comme dans les cinématiques. Mais c’est aussi une aide en termes de gameplay puisque cela peut renforcer les informations d’attaque imminente.
Veilguard est donc jouable et propose des sous-titres de bonne qualité, mais quelques lacunes sur les informations et la position des ennemis pourront gêner les joueurs sourds.
Et si j’ai un handicap cognitif ? 6 / 10
Même si le côté RPG a été allégé, Dragon Age: The Veilguard reste tout de même un jeu complexe, voire même intimidant, qu’on ait un handicap cognitif ou non d’ailleurs. C’est un monde ouvert, avec de multiples missions et possibilités, l’histoire est politique et vos choix ont des conséquences… Il vous faudra du soutien pour gérer tout cela.
En effet, les arbres de talents, les statistiques des objets sont ultradétaillés. Il y a de quoi se perdre. On peut tout de même se raccrocher aux indicateurs de couleur pour signaler un objet. Par exemple, une petite flèche verte sur la description d’une épée indiquera clairement qu’elle est meilleure que l’équipement actuel.
Les indications à l’écran sont nombreuses également, mais heureusement on peut en décocher dans les options pour alléger l’ensemble.
Donc oui, l’aspect jeu de rôle aventure est complexe à bien des niveaux. Et la façon dont on va vous y accompagner est d’autant plus importante.
En termes d’explication des mécaniques de jeu, on a le défaut de la plupart des jeux du style. Il y a tant à faire et apprendre. On vous l’explique une fois en jeu par un encart écrit à l’écran. Vous avez souvent le temps de le lire ou observer. En effet, le texte reste tant que vous n’avez pas validé ou fait l’action demandée.
Si vous avez loupé quelque chose, une encyclopédie très fournie est disponible à tout moment dans le menu pause. Mais c’est dans la plupart des cas un texte écrit et le jeu ne dispose pas de lecteur d’écran. Pour ce qui est des capacités du personnage, dans l’arbre du compétence, n’hésitez pas à ouvrir la partie “Détails” avec le X pour une meilleure visibilité. Une petite vidéo accompagne l’explication des actions.
Mais il n’y a pas d’arène d’entraînement pour essayer tout cela. Il faudra apprendre sur le tas ! Le jeu peu être très complexe si on essaie de tout optimiser : à quelle énergie mon ennemi est-il sensible ? Quel équipement pour optimiser mes compétences ? Alors oui, si vous pouvez le faire, votre personnage sera très efficace. Mais de nos tests avec l’équipe, on a passé le jeu en mode “Histoire” et on a tout affronté avec les deux touches d’actions, X et Y. Ca peut marcher aussi ! Mais je ne vous garantis pas la réussite à haut niveau contre des boss.
Pour ce qui est de l’accompagnement dans le jeu, notez que Dragon Age: The Veilguard est intégralement en français. Cela permet de suivre les discussions facilement. C’est un univers de Dark Fantasy très riche, donc pour comprendre les implications et le jargon du jeu, il faudra passer par l’encyclopédie.
Et côté implication, vous ne serez pas déçu ! Les discussions et prises de décisions sont nombreuses. L’intrigue assez politique pouvant être complexe, dans l’équipe, les réponses aux discussions se faisaient plutôt à l’instinct. Et en cela, vous êtes tout de même bien aidé. En effet, dans la plupart des discussions, une icône claire s’affiche au centre. Vous savez si le propos est affectueux, amical, moqueur, rude, voire même agressif ou apeuré. Faute de comprendre toute la teneur des échanges, vous savez quel sera le ton de votre réponse.
Quant à savoir quoi faire, le menu de quête n’est pas le plus facile à trouver. Il faut aller sur la carte du jeu et accéder aux quêtes avec Y. Ces quêtes sont rangées : les principales en premier, celle liée à l’équipe ensuite, puis toutes les autres triées par région.
Une fois choisie celle qui vous intéresse, une icône vous indiquera en permanence la direction à suivre. Et contrairement à beaucoup de jeu, dans Veilguard, cette indication est à courte portée. Ce n’est pas : “votre objectif est par là dans 3 kilomètres”. Non, on vous dit pas à pas où aller.
Cependant, le jeu va vous confronter à des énigmes bloquantes. Par exemple, très tôt, vous vous retrouvez face à une porte. On vous l’avait expliqué juste avant, pour l’ouvrir, il faut deux cristaux. Un est en place et en cherchant on voit que le 2e est derrière une grille, apparemment inaccessible. Et… c’est tout, l’icône d’objectif reste sur la porte.
Pourtant il faut aller ouvrir une autre porte, combattre, atteindre une baliste, tirer dans un mur, combattre et ENFIN accéder au fameux cristal derrière sa grille. Et à aucun moment nous n’avons eu une indication sur l’action à faire ensuite. Dans le groupe, tous seraient restés bloqués sans aide extérieure faute de connaissance de ce style de jeu ou d’anticiper une recherche d’information sur la stratégie à suivre.
Notez que le monde reste violent et peut déjà choquer en soi. Cependant vous pouvez retirer les parties impliquant de la nudité en activant l’option dans le menu “Autres”.
Donc même s’il possède de très bons éléments, Veilguard est assez exigeant. Il posera problème aux joueurs qui ne sont pas familiers avec ce type de jeu. Surtout s’ils ne sont pas lecteurs ou capables de résoudre des énigmes de plus en plus complexes. La difficulté, en dehors des aides à l’exploration, n’est réglable que sur l’aspect de combat.
Notre avis
Dragon Age: The Veilguard est un jeu d’aventure action complet. Par définition, il va donc être exigeant en termes de compréhension de ses nombreuses mécaniques, de la gestion fine du personnage et de ses compagnons ou des énigmes du jeu.
Pour compenser les problèmes que peut poser ce type jeu, dans la gestion du combat et l’accès aux informations, Dragon Age propose de belles options d’aide. Mais on l’a vu sur le renfort sonore ou par vibration, ce n’est pas toujours suffisant pour pouvoir se reposer uniquement dessus.
Certes les joueurs avec des troubles modérés devraient retrouver leur compte avec ces aides. Mais si vous avez des troubles plus importants, plusieurs situations pourront être bloquantes. Cela arrive et parfois le jeu prévoit de passer outre en éliminant une activité par exemple. Mais ce n’est pas le cas ici. Certains passages obligatoires de l’aventure peuvent laisser des joueurs bloqués sans une aide extérieure.
On sait que ces jeux vivent dans le temps, que les patchs peuvent venir corriger, améliorer ces aspects. Donc on garde espoir. Surtout vu la proposition de Bioware en termes d’options d’accessibilité, c’est un sujet qu’ils ont pris au sérieux !