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Une fois n’est pas coutume, c’est un jeu de carte que nous allons analyser.
L’équipe n’a pas eu le temps de le tester faute de temps, mais nous avions testé Witcher 3 dont ce jeu est issu, donc je profite de mon accès à la béta pour vous en parler.
Editeur | CD Projekt Red | |
Développeur | CD Projekt Red | |
Type | Jeu de cartes | |
Date de sortie | En Beta Test | |
Classification | A déterminer |
Une des réussites de la série “The Witcher” est de diversifier les activités en jeu en proposant par exemple dans les auberges d’affronter au corps à corps des champions locaux ou se lancer dans une partie de Gwent, ce jeu de carte inventé pour la série à l’image des jeux intégrés qu’on pouvait trouver dans les anciens Final Fantasy, mais pas dans le dernier.
L’interface |
Première chose, le jeu est intégralement en français, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce style de jeu.
C’est également assez rare pour le souligner, dès le démarrage nous arrivons sur un menu visuel ! Sur l’image à gauche, le contenu est assez clair : une collection de carte d’un côté et un assemblage de cartes de l’autre… bon d’accord moins évident, mais c’est là qu’on créé ses jeux personnalisés à partir de notre collection.Par contre, certains autres menus sont moins évidents à deviner à l’image.
Donc pour les non lecteurs, vous devriez vite vous repérer avec juste une explication des images du menu. Ca n’est pas souvent que c’est ainsi.
Avant de démarrer, on vous propose d’enchaîner plusieurs didacticiels qui vont vous apprendre les jeux par étapes : les bases, les tactiques, les cartes spéciales, la boutique et la collection… tout est expliqué. Mais, encore une fois un mais pour les non-lecteurs : les explications sont écrites sans voix. Dommage alors que le jeu a des voix françaises.
Nous parlerons de l’interface de jeu plus bas pour la partie en elle-même, mais pour le reste, on a quand même beaucoup d’illustrations pour se repérer. Votre collection par exemple est claire, les éléments essentiels comme sa valeur d’attaque, son placement (épée, arc, siège) et sa rareté par la couleur de son tour sont vites assimilés. D’un bouton on passe d’un clan à l’autre, affichant de base toutes les cartes.
Ça se complique pour les capacités de chaque carte : elles sont par écrit. On aurait aimé une petite vidéo intégrée de l’effet ou au moins une animation.
Les options sont très basiques à ce stade de développement du jeu, vous pouvez activez la musique ou la régler, choisir la langue, activer la vibration, jouer avec les joueurs Xbox et/ou PC…
Pas de sous titres pour les malentendants, mais le jeu utilise l’écrit pour l’essentiel, donc l’option ne leur est pas indispensable.
La jouabilité |
Qu’en est-il du jeu en lui même ? C’est un jeu de carte qui se joue en 2 manches gagnantes.
Pour gagner une manche, il faut jouer des cartes pour obtenir plus de points d’attaque que l’adversaire. Vos cartes monstres ont une valeur d’attaque et vos cartes actions vont monter votre score ou baisser celui de l’ennemi.
Mais attention, à la fin d’une manche, même si vous recevez 1 à 2 cartes bonus, vous ne continuez qu’avec celles qu’il vous reste de la manche d’avant. Si vous avez tout joué dans la première manche, ce sera dure d’en gagner une seconde et la partie avec juste une carte bonus. Il faut donc savoir abandonner une manche quand il le faut.
Pour jouer, vous devez choisir un clan qui jouera avec une tactique différente. Les monstres s’appellent entre eux, donc si vous en posez un, les copies de votre paquet viennent avec. Ceux du Nord se renforcent et se donne des points d’attaque entre eux, les Nilfgaardiens sont des traîtres, ils jouent en regardant votre jeu et en envoyant des espions de votre côté pour gagner un avantage…
Bref, vous allez dans votre collection, vous regardez le clan qui vous plait le plus (ou chez qui vous avez le plus de carte) et lisez bien les effets des cartes pour repérer les plus intéressantes.
Ensuite, allez dans le créateur de paquet. Vous verrez, il existe un paquet tout fait dans chaque clan pour vous aider à démarrer. Prenez la base et ajoutez ou enlevez les nouvelles cartes que vous avez trouvé pour l’améliorer.
Et c’est parti ! Vous le voyez, l’interface est assez visuelle encore une fois et on s’y repère vite :
- en bas vos cartes, vous les posez en appuyant sur X dessus une fois pour la prendre, choisir où la mettre quand c’est possible, et à nouveau X pour poser.
- Au milieu, les 3 rangées de chaque côté avec le symbole. Par exemple, là j’ai posé un archer qui a 7 en attaque
- Vous voyez à gauche les totaux d’attaque : j’ai mis une carte 7, mon total est de 7
- la pièce au milieu montre à qui c’est le tour de jouer.
- A droite, on voit en grand la carte sélectionnée. Comme mon archer me permet de regarder le jeu ennemi, je regarde une de ses cartes !
- A droite, mon paquet de carte qui reste et mon cimetière, c’est là qu’on jette les cartes éliminées ou à la fin de la manche.
Le jeu vous laisse une minute pour choisir la carte que vous voulez jouer en bas avec le stick. C’est donc très accessible si vous avez des difficultés motrices puisqu’il n’y a pas besoin de faire des combinaisons de touches. Vous avez le temps de faire un geste à la fois.
A mesure que vous jouez, vous gagner 3 sortes de choses :
- de l’expérience qui fait progresser votre niveau à vous : vous tomber sur des adversaires qui ont un niveau proche… quand c’est possible
- du minerai, le premier symbole qu’on voit en haut à droite de l’image ci-dessous. Avec 100 minerais on achète un tonneau à la boutique qui contient 4 cartes de base et 1 plus rare.
- des fragments de cartes, le second symbole sur l’image ci-dessous. Ces fragments vont vous servir à créer des cartes qui vous manquent dans votre collection. Sur la seconde image, on voit sur la ligne du bas : Fabriquer – 80 fragments. Ou si vous en avez de trop, détruire cette carte rapporte 10 fragments.
Les graphismes |
Le jeu profite des graphismes de “The Witcher 3” et les interfaces sont très visuelles. Il y a des effets visuels également sur les cartes, leur action… on trouve vite ses repères et c’est assez agréable à jouer, surtout sur grand écran au fond de son canapé.
L’ambiance sonore |
On retrouve les très bonnes musiques de Witcher 3, les voix associées aux cartes sont françaises… que demander de plus ? Ha si, des voix sur les didacticiels !
Notre avis |
Je le rappelle, je teste ce jeu alors qu’il est encore en beta : c’est à dire qu’il n’est pas fini et que quelques joueurs sont invités à le tester, commenter pour l’améliorer avant sa sortie. Comptez sur moi pour leur donner nos remarques !
Les jeux de ce type sur console se comptent sur les doigts d’une main. Il y a les Magic, plus complexes, et le jeu Hand of fate, plus narratif.
Le jeu est très visuel et avec des mécaniques assez simples pour apprendre à jouer. Il y a un mode entraînement pour bien se préparer avant de se lancer dans les parties en ligne. Mais très rapidement, le jeu va demander d’être tactique : trouver les cartes qui vont bien ensembles, les jouer au bon moment, anticiper le jeu de l’adversaire… et ça, pour notre public, ce n’est pas toujours facile.
Et si j’ai un handicap visuel ? |
Certains éléments mériteraient d’être un peu plus grands, comme le résumé de vos “richesses” en haut de page souvent : votre minerai, vos fragments et tonneaux.
Sinon, pour le reste, les couleurs tranchées, associées au clan ou au joueur, sont assez visibles à mon sens.
Et si j’ai un handicap auditif ? |
Le réglage des sons est basique et il n’y a pas de sous-titres. C’est un problème, mais comme de nombreuses choses, dans l’apprentissage ou en jeu, sont écrites, l’ouïe n’est pas essentielle pour profiter du jeu
Et si j’ai un handicap mental ? |
Les personnes en situation de handicap mental auront certainement besoin d’un entraînement plus long et d’aide à la création de paquets de cartes efficaces et simples. Il y en a sur internet. La faction des monstres me semble d’ailleurs la plus abordable, car elle joue sur la marée de monstres plus que sur la stratégie.
Comme la recherche d’adversaire se fait par niveau du joueur, il faut espérer que cela reste jouable. Sinon, il reste le mode entrainement contre l’ordinateur.
Et si j’ai un handicap moteur ? |
C’est un jeu de stratégie pure ne demandant pas de prouesses techniques, c’est la tête qui travaille, peu les mains. Il devrait donc être assez accessible aux troubles moteurs.
Coucou. Je dois avouer que, d’habitude, je n’ai pas vraiment de penchants pour les jeux de cartes. Je joue rarement à des titres tels que Hearthstone, et ce, uniquement lorsque j’ai des amis à la maison qui aiment le genre. Toutefois, ton test me donne envie d’essayer celui-ci… 😉