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Le jeu vidéo est aujourd’hui en passe d’être le premier loisir et premier objet culturel en France, talonnant de près le livre. Mais est-il pour autant inclusif ?

Dans la société, c’est devenu un sujet d’échanges, de partages, de socialisation, d’apprentissage, de compétition et de travail vu la taille que représente l’industrie du jeu.

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Alors comment s’inscrit une personne en situation de handicap dans cet espace un peu particulier ? Et bien comme dans bien d’autres lieux : comme elle le peut, mais de mieux en mieux !

L’industrie du jeu vidéo ne fait que découvrir l’existence et les besoins du joueur en situation de handicap. En effet, Ça ne fait que 2 ans que les choses bougent en France. Le résultat n’apparaîtra cependant que dans quelques années vu le temps nécessaire pour créer un jeu. Cependant, les jeux sont de plus en plus accessibles et les aides techniques plus nombreuses.

Nous avons donc pris le temps d’en discuter dans l’équipe du blog. Et à l’unanimité, nos testeurs nous expliquent que tous sont des joueurs solitaires. Sur console à la maison ou portable, ils préfèrent jouer seul. Mais à l’occasion, ils apprécient jouer avec un frère, un neveu.

« On aime bien jouer tout seul », précisent Matboss, Pascal et les autres.

Et les raisons peuvent varier. Parfois, c’est par choix, pour avoir le temps comme Rudy qui « préfère les jeux sandbox ». En effet, il n’y a pas d’objectif, on se balade et on fait comme on veut les activités proposées. C’est souvent pour s’occuper dans les temps creux comme Pascal puisque « mes frères ils travaillent ». Enfin, ce peut être pour des raisons techniques comme Mattboss. « Pour jouer (avec d’autres joueurs) sur internet faut que je partage ma connexion téléphone et je n’ai pas un gros forfait ».

Cependant, sans qu’elle soit clairement dite, il y a toujours une petite appréhension du regard de l’autre. En effet, jouer en ligne « c’est pas la même chose… c’est pas la même personnalité, le même système… c’est pas la même dimension quand on joue ensemble » nous dit Mattboss.

Par contre, quand on dépasse cette appréhension, de nombreux joueurs en situation de handicap qui jouent sur internet nous expliquent que le jeu vidéo leur permet au contraire d’éviter ce regard. Hichem, et bien d’autres, nous expliquent que quand on joue derrière un écran on est juste perçu comme un joueur. On est pas immédiatement perçu comme quelqu’un en fauteuil qui joue avec ses pieds. Par contre, de son côté « quand je bats un joueur valide à Fifa malgré mon handicap, ça vaut 10 ans de thérapie ! ».

Nombre de ces joueurs ont dépassé leur handicap, ont intégré la communauté de joueurs et le revendiquent. En effet, Ils se montrent : « vous me connaissez comme joueur, maintenant voyez comment je joue ». JustOneHand et ses vidéos YouTube, la team Five’s TV sur Twitch, Cherry et bien d’autres sur Twitter, la team eSport Rebird, nous sur ce blog… Ils s’expriment ! D’ailleurs, la communauté des joueurs et l’industrie accueillent le plus souvent cela avec bienveillance.

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Une fois qu’on a adapté sa façon de jouer et qu’on maîtrise un jeu, on est comme tout le monde. C’est pourquoi ceux qui ont le goût de la compétition veulent en découdre. Des associations comme Capgame travaillent avec les instances françaises de l’ESport. Ainsi, elles imaginent des compétitions mêlant des joueurs valides et en situation de handicap pour partager la même passion.

« Moi ça me dérange pas de faire une compétition avec tout le monde », nous dit Matboss. D’ailleurs toute l’équipe de Game Lover confirme. Et à choisir, ils préfèrent aller dans une compétition tout public qu’au sein du foyer. Alors, faisons du jeu vidéo un facteur d’inclusion ! #TousGamers !

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