Monster Hunter Wilds est le dernier né d’une longue série de jeux d’action vous invitant à la chasse de créatures titanesques ! Toute l’équipe s’est donc équipée pour partir traquer ces géants.

Type | Action RPG |
Editeur | Capcom |
Développeur | Capcom |
Date de sortie | 28 février 2025 |
Classification | 16 ans et plus |
La série des Monster Hunter remonte à 2004 avec le tout premier opus. Elle est plus particulièrement connue au Japon, mais depuis Monster Hunter World il y a 7 ans et son extension Rise il y a 4 ans, la licence s’est ouverte au monde entier.
Dans Monster Hunter Wilds, vous incarnerez un chasseur de la Guilde. Vous pourrez le personnaliser et il donnera de la voix, ce qui est une des nouveautés de cet opus d’ailleurs. Alors que vous explorez de nouvelles terres inconnues pour en étudier la faune, vous trouvez un jeune garçon épuisé dans les dunes de sable. Celui-ci a fui l’attaque de son village par une terrible créature et il a erré à la recherche d’aide. Un enfant perdu ? Une créature inconnue ? Il n’en faut pas plus pour vous lancer à l’aventure !
Vous allez donc explorer ces terres, découvrir leurs peuples, leurs coutumes et surtout la faune locale. Lorsque la situation l’impose, la représentante de la Guilde vous autorise à chasser les créatures dangereuses. Vous allez ainsi enchaîner les traques.


Monster Hunter Wilds est un action RPG. Il mêle donc une partie importante autour du combat et des phases de préparation en améliorant votre matériel. Vous avez accès à pas moins de 14 catégories d’armes à la mécanique différente, chacune pouvant être dérivée en dizaines de versions en fonction des composants utilisés. Ces versions feront varier vos statistiques et il faudra trouver des composants sur les créatures pour les débloquer.
Et quand vous êtes prêt, la chasse est ouverte ! Le bestiaire est très original et il vous faudra apprendre à connaître vos cibles pour les affronter dans de longs combats de plusieurs dizaines de minutes en général, quitte à le poursuivre dans toute la région s’il vient à s’enfuir.
Mais bien entendu, on s’est posé la question de l’accès au jeu en fonction des besoins de chacun. Parlons donc d’accessibilité !
Et si j’ai un handicap moteur ? 5 / 10
Commençons par regarder de plus près la prise en main de Monster Hunter Wilds.
Techniquement, vous avez 3 touches d’attaque. Nous l’avons testé sur Xbox, c’était Y, B et la gâchette droite. En fonction de l’arme, vous aurez des combinaisons de deux touches. Enfin, vous aurez des enchaînements pour réaliser des combos.


Par exemple avec la Volto-Hache, si j’ai au préalable chargé ma hache en remplissant les fioles visibles dans l’interface, je peux faire le combo d’attaque élémentaire : Y+B, la touche B, puis à nouveau Y+B. Vous l’aurez compris, ça nécessite de pouvoir appuyer sur plusieurs touches simultanément avec une cadence précise pour obtenir le combo parfait.
Lors du début de jeu, puis à tout moment dans le camp de départ et uniquement dans celui-là, vous avez une arène d’entraînement. Testez les différentes armes pour trouver celle qui vous convient. Certaines comme les doubles lames sont moins gourmandes en combinaisons.
Mais vous n’aurez pas la possibilité de modifier les touches de combat. La gestion des touches est d’ailleurs assez déroutante. Au lieu de vous laisser organiser à volonté, on vous dites : “cette action est sur cette touche là, mais vous pouvez la mettre là ou là”. Ou à l’inverse, telle touche sert à ça, mais on peut lui mettre autre chose.


Seules quelques actions sont donc modifiables, à la marge. Par exemple, on peut choisir de valider nos choix avec A ou B. Les descriptions des possibilités sont parfois confuses, surtout en début de partie puisqu’on ne sait pas toujours de quoi cela parle. Il n’y a pas de visualisation globale de la manette et de ses fonctions. C’est donc difficile de démarrer dans de bonnes conditions.
Au-delà de l’arme, il y a bien entendu la situation de combat en elle-même. Et les créatures que vous rencontrez sont très mobiles ! Elles vous évitent, volent, vous contournent… le combat nécessite de bien se positionner pour pouvoir toucher l’ennemi.
Ils sont énormes, certes, mais ils ont plusieurs zones sur leur corps, plus ou moins protégées ou sensibles. Vous disposez d’un mode “Focus” pour vous montrer et viser ces zones fragilisées par vos coups. Et une des particularités de Monster Hunter Wilds, c’est qu’à force de les étudier, vous comprendrez quelle zone est sensible à quoi. Une queue qui peut être tranchée, un crâne sensible aux coups de marteau, une fragilité à l’électricité… Toutes ces informations permettent de préparer vos chasses pour être efficace.


Et donc, aussi gros soient-ils, vous allez devoir cibler des parties précises du corps. Pour ça, quelques options vont pouvoir vous aider. D’abord, en vous aidant à maîtriser vos joysticks. En effet, les options vous permettent un réglage très poussé de vos joysticks. Vous pourrez régler la sensibilité en caméra, en arme à distance ou en visée simple. On peut également régler les zones inertes. C’est complet.
Une aide à la visée va ralentir le mouvement à l’approche d’une cible. Nous n’avons pas trouvé cela très fort à l’usage cependant. Dans les réglages caméras, vous pouvez utiliser une touche pour vous recentrer sur la cible. Ces éléments vont aider à se retrouver face à l’ennemi, mais pas toujours à viser efficacement la zone souhaitée.


Les combats sont longs. Il n’est pas rare de passer 30 minutes sur une seule chasse. Heureusement, elle se décompose en plusieurs phases. En effet, le monstre va souvent s’enfuir dès que vous atteignez un certain seuil de blessure. Ainsi dégagé, vous avez le temps de vous poser, vous soigner, manger et vous réapprovisionner dans votre sac d’exploration. Attention, l’ouverture du menu d’inventaire ou la carte n’arrête pas le combat. Cependant, dans la partie système du menu de jeu, vous avez une pause qui gèle le jeu. Cela vous permettra de vous reposer si besoin.
Mais Monster Hunter Wilds propose également une large part d’exploration des zones variées : désert, jungle, grottes gelées… Le déplacement se fait en trois dimensions, car il faudra souvent escalader les zones plus en verticalité. L’exploration va vous permettre de récolter les nombreux ingrédients et secrets cachés. Et pour ça, vous avez l’arme secrète : le grappin !


Dès que vous arrivez dans une zone, les Navicoles – des espèces de lucioles scintillantes – vous indiquent le chemin vers les objets à collecter. Ils s’affichent alors en liste sur la gauche de votre écran. En visant avec votre grappin, en maintenant la gâchette gauche, vous pouvez d’une pression sur B, attraper de loin l’item dans votre champ de vision. Mais vous pouvez également utiliser la touche directionnelle gauche pour ouvrir la liste, sélectionner l’item souhaité et appuyer sur B pour l’attraper sans même le voir. Ça réduit beaucoup de déplacement, mais ça vous oblige à enchaîner gâchette + gauche puis, gâchette + B.
Côté menu, on est sur du classique avec le déplacement avec les touches directionnelles, les touches ou les gâchettes arrières pour le changement d’onglet. Sur la carte, ça se complique. Elle est en trois dimensions et il faut utiliser le stick pour s’y déplacer et poser une balise d’objectif. Cependant, avec les touches directionnelles, vous ouvrez un menu qui permet de sélectionner les lieux de voyage rapide avec les touches. Les cartes sont locales pour la zone. Pour changer de zone, il faut aller dans le menu de jeu, onglet carte, pour trouver la carte du monde.


Pour ce qui est du déplacement, vous pouvez régler votre monture pour qu’elle soit en déplacement automatique dès que vous l’utilisez. Elle se dirige aussitôt vers votre cible ou votre objectif, vous laissant régler sa vitesse avec le bouton et la gâchette droite pour vous laisser le temps de récolter sur le chemin. Attention cependant, sur certains objectifs, il faut parfois mettre une balise vous-même pour que la monture s’y dirige. Sinon, elle explore automatiquement au hasard.
Monster Hunter Wilds propose des options utiles, mais elles sont perdues dans un menu assez confus dans son utilisation. Il faut déjà connaître le jeu pour l’utiliser efficacement et régler correctement ses options.
Ces aides sont importantes pour recentrer sa caméra, pour se déplacer et pour collecter. Malheureusement, elles risquent de ne pas suffire à jouer facilement. Il n’y a pas de réglages de niveaux, les maintiens et combos de touche sont nombreux. Cela reste de vrais problèmes.
Et si j’ai un handicap visuel ? 5 / 10
GummyMouton est une vraie fan de la série, elle a déjà bien avancé sur ce Monster Hunter Wilds avec plus de 70 heures de jeu. Elle nous a fait son retour sur l’accessibilité visuelle du jeu.


Notez qu’il existe un menu d’accessibilité proposant des aides visuelles. Vous pourrez d’une touche améliorer plusieurs éléments. Les éléments de gameplay sont visibles en permanence, comme la barre de vie, d’endurance et le tranchant de votre arme. Malheureusement, certains éléments restent petits, comme les charges de votre Volto-Hache par exemple, ou les munitions de votre arme de tir en combat.
Un point particulier : la barre de vie ondule fortement et change de couleur. C’est un moyen visuel assez efficace pour jauger du danger d’une grosse attaque et du besoin de soin.


En jeu, les cinématiques et discussions sont nombreuses. La plupart sont en français, mais il semble que certains textes n’aient pas d’audio, surtout dans les échanges hors quêtes. Les textes sont donc importants.
L’activation de l’accessibilité visuelle active également les sous-titres en grande taille avec un fond opaque. Il ne l’est pas à 100% et laisse deviner le monde derrière, mais il est assez efficace. En tout cas pour les discussions, car le manque d’opacité touche surtout les menus qui laissent voir le monde en arrière plan. Cela peut être gênant en fonction de celui-ci. Les textes des menus sont également mis en grande taille.


Notez cependant qu’on ne peut pas modifier la police ni la couleur des textes. C’est blanc, avec les mots clés en jaune, sur un fond marron plus ou moins transparent.
Une fois en jeu, on va donc avoir plusieurs éléments importants. Pour la phase d’exploration, on l’expliquait plus haut, le déplacement automatique de votre monture est essentiel. En effet, si vous vous déplacez à pied, il sera impossible de compter sur les bruits de collisions. Le personnage continue à courir dans le vide quand il croise un obstacle.
Comme vu dans le chapitre précédent, il est possible de récolter les objets à distance, parfois sans même les avoir en vue en utilisant la liste des items à votre portée. C’est donc très utile. Cependant, la capture des petites créatures de la faune endémique peut être compliquée, car elle sollicite beaucoup la vision.
Pour le combat, la vision des zones de faiblesse est importante. Elles sont par défaut en rouge, mais bien brillant pour les rendre plus contrastées. D’ailleurs, les couleurs ont leur importance dans le jeu : rareté des objets, multiples objets à collecter qui ont leurs codes couleur comme le vert pour le soin, le bleu pour le poison…
Dans le menu d’accessibilité, vous trouverez des réglages pour les différentes formes de daltonisme. Ces réglages changeront la couleur de certains éléments d’interface listés sur l’écran, mais pas tous. Sur certains éléments colorés, la distinction pourra se faire par d’autres indicateurs, comme la barre de vie verte qui ondule et les zones de faiblesse rouge qui sont contrastées. Mais pour les items, les réglages sont absents.


Les options vous proposent également d’autres aides intéressantes, comme la possibilité de recentrer la caméra automatiquement derrière vous et d’ajouter un surlignage de couleur, au choix, autour de votre personnage pour qu’il soit visible à travers le monstre lorsque la caméra vous fait passer derrière. C’est assez courant avec les attaques au corps à corps et les esquives.
Autre aide visuelle indirecte : une option vous permet de transformer les arachnoïdes en espèce de “blob” de couleur. C’est un moyen indirect de les contraster. On prend !
Mais la plus grande aide reste l’aspect multijoueur. En effet, il n’y a pas de niveau pour simplifier le jeu, mais lors des combats, votre Palico vous aidera si vous êtes seul, mais à tout moment vous pouvez faire appel à des alliés. Ce seront des PNJ du camp si vous êtes en lobby solo, ou d’autres joueurs et joueuses en ligne si vous êtes connecté au lobby. Les échanges pouvant se faire à l’oral, c’est un soutien efficace.
C’est finalement ce qui sauve l’ensemble et c’est ce qui a permis à GummyMouton de jouer si longtemps. L’environnement sonore riche est aussi d’un grand soutien quand on apprend à le décrypter et qu’on joue avec les réglages de son.
Et si j’ai un handicap auditif ? 7 / 10
Monster Hunter Wilds a une interface visuelle très riche et les informations sont essentiellement données sous forme visuelle. C’est un point particulièrement utile pour joueur avec un trouble auditif.
En complément, dans son menu d’accessibilité, le jeu propose un menu dédié à l’accessibilité auditive qui active d’un clic toutes les options qui pourront vous être utiles. Notamment, cela active les sous-titres, améliorés par des descriptifs et les noms des locuteurs partout. Comme ça ne l’est pas par défaut partout, c’est intéressant !
Cela manque cependant d’information sur la position des éléments. Il n’y a pas d’indicateur de direction et la plupart des sons alentour ne sont pas identifiés. Heureusement, pour tout ce qui concerne la collecte, les Navicoles et la liste permettant de sélectionner les objets de la zone viennent largement compenser.


En regardant de plus près les menus, vous trouverez d’autres éléments qui auraient pu être repris dans le menu d’accessibilité. Le menu “audio” vous permet par exemple de régler les différentes sources sonores et notamment réduire la musique.
La gestion du mixage audio permet de choisir sa sortie, mais surtout de passer le jeu en “Mono”, une option essentielle si vous avez une surdité latérale. Cela aide également à simplifier l’écoute en évitant la spatialisation. La vibration existe en renfort, mais elle est plus immersive que technique.
Les combats sont intenses et se déroulent dans un environnement riche en information. Il va falloir prendre le temps de regarder autour de vous pour bien prendre tout en compte : le décor est utilisable, avec des pièges de vos alliés ou naturels comme des stalactites, des lierres. Les zones sont vivantes, certes vous y chassez un gros ennemi difficile à louper, mais les attaques de zones peuvent toucher de petits ennemis autour qui deviendront hostiles, et ça, on a peut d’informations dessus.
En effet, les ennemis n’apparaissent dans la liste des items à portée de grappin. Pour votre ennemi principal, il est possible de régler la touche arrière gauche pour qu’un appui vous remette sur votre cible. Elle est importante. Mais pour les autres, pas d’alerte en dehors de la mini-carte. C’est cependant assez rare.




Le challenge dans Monster Hunter Wilds sera la communication en multijoueur. Il n’y a pas d’option de type speech to text qui permettrait de reconnaître vocalement les propos de vos alliés. Assurez-vous donc qu’ils sachent qu’il faut utiliser le chat pour discuter.
Le système de communication possède plusieurs éléments intéressants. Il y a des messages automatiques quand vous faites une action, comme poser un piège. D’autres sont prédéterminés ou avec des stickers très visuels si l’écrit est un problème. Mais surtout, vous avez des messages personnalisés pour éviter de les réécrire, comme pour expliquer dans un nouveau groupe votre besoin d’utiliser le chat par exemple.
Il faudra voir à l’usage, nous avons peu pratiqué le jeu en groupe vu nos conditions de test, mais il semble efficace.
Et si j’ai un handicap cognitif ? 6 / 10
Le cœur de Monster Hunter Wilds est la chasse : étudier sa proie, apprendre ses faiblesses, se préparer en conséquence, avoir une stratégie de combat, utiliser son environnement… On est loin des jeux défouloirs ou la technique est secondaire.
Et forcément, quand on a du mal à planifier, à rester concentré sur une stratégie, c’est plus difficile.
Il y a de bonnes choses pour vous aider, comme des tutoriels qu’on peut demander à répéter dans les options. Comme elles sont essentielles, dès le choix de votre arme, puis ensuite dans le premier camp, vous avez une arène d’entraînement. Dans celle-ci, vous pouvez d’ailleurs régler le mannequin pour qu’il simule un ennemi : carapace, puissance… Donc il y a de quoi s’entraîner.
Pour les créatures, vous avez un bestiaire très visuel qui vous explique pour chaque ennemi ses forces, ses faiblesses, les armes efficaces, où et quand le trouver et créer une quête pour aller le débusquer. C’est donc assez explicatif.
Pour tout vous dire, après plus de 20 heures de tests, je trouvais frustrant qu’il y ait pas mal d’aspects mal expliqués, sur les pièges, les effets… Et c’est en repassant en revue tous les menus, tout au fond de l’un d’entre eux, que j’ai trouvé mon bonheur : une encyclopédie très riche du jeu ! Chaque aspect y est expliqué avec de petites vidéos, en mode détaillé dans le “tutoriel”, ou rapide dans les “Astuces”.


Alors pourquoi à l’usage reste une impression de difficulté à comprendre alors qu’on a tout ?
Peut-être la lisibilité. Les menus sont étrangement arrangés, il y en a partout et à tiroir avec beaucoup de sous-menus. Par exemple, pour retrouver une astuce de chasse, j’ai 4 sous-menus avant d’y arriver. Et comme c’est du pur texte, il faut s’y retrouver.
D’ailleurs les développeurs en ont conscience, puisque si vous utilisez souvent les mêmes, ils ont ajouté un historique de vos accès aux menus, “Vus récemment” dans le menu de jeu, qui retient vos 10 derniers menus consultés.
Mais une fois en jeu et entraîné, il va falloir explorer tout un monde. La quête principale est toujours active, avec les objectifs affichés à droite de l’écran et une icône dédiée qu’on retrouve en jeu, avec une flèche de direction, et sur la carte.


C’est normalement tout ce dont on a besoin. Mais la carte est en 3D et l’interface est très riche et chargée. Donc il faut être attentif pour s’y retrouver et parfois manipuler la carte, ce qui a parfois gêné l’équipe. Heureusement, on peut régler la monture pour que, dès qu’on l’appelle avec l’appui maintenu sur B, elle fonce automatiquement vers votre objectif.
En combat, les touches utilisables sont affichées en haut de l’écran pour vous rappeler lesquelles utiliser. Et c’est dynamique ! C’est-à-dire que si j’utilise une touche qui propose un combo, la liste change pour afficher les touches suivantes.
C’est très utile, mais c’est en haut à droite de l’écran. Cà n’est donc pas dans l’espace de concentration visuelle puisqu’en combat, on est plutôt focus sur le centre, l’ennemi. Donc si on veut que ça serve, il faut constamment balayer du regard du centre vers le coin supérieur droit. Du moins le temps d’apprendre les combos par cœur.
Monster Hunter Wilds ne propose pas de niveau de difficulté. C’est un jeu en ligne et il est difficile de faire varier cet aspect sans compliquer grandement la gestion des serveurs. C’est cette partie en ligne qui pourra vous aider. En effet, on peut jouer jusqu’à quatre personnes. Et pour vous sécuriser, il est possible de n’inviter que des amis et de les rassembler en clan.
Mais si vous jouez seul, vous pourrez vous faire aider d’alliés de soutien, les PNJ du camp qui viendront à votre aide. Ça ne fait pas tout, mais cela réduit la difficulté du jeu totalement seul avec votre Palico, le petit félin qui vous suit partout.


Pour vous concentrer, les options permettent de régler le son et les éléments affichés. Il y a beaucoup de choses à l’écran, cela peut aider d’en réduire, mais comme tout est assez utile, on peut en manquer. Il est également possible d’enlever les éléments choquants, comme le sang et les araignées.
L’un des autres aspects essentiels du jeu, c’est la fabrication d’armes, de potions et autres pièges. Et il y en a ! Il y a tellement de modifications possibles, qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Des codes couleur vous aident à comprendre la rareté ou ce que tel ou tel modèle va changer pour vous. L’inventaire est aussi bourré d’icônes plus ou moins évidentes et intuitives.
Cela permet d’éviter de dépendre de l’écrit. Mais même avec un jeu en français, il reste tout de même beaucoup de textes et de menus. Certaines discussions sont uniquement à l’écrit, sans le son de la voix. Donc sans lire, comme il n’y a pas de lecteur d’écran, il vous faudra de l’aide pour vous expliquer exactement quoi faire et comment.
Notre avis
Monster Hunter Wilds se veut le plus facile à prendre en main de la série. Cependant, avec le poids des années, on sent que c’est un jeu riche et complet. Il faut un certain temps de jeu pour se l’approprier, comprendre ce qu’il attend de vous et être plus efficace.
En plus de cet effort de votre part, le jeu reste exigeant sur certains points sans offrir de soutien. C’est notamment le cas sur le contrôle qui exige des appuis répétés, des maintiens de touche, des combos. Et ça pendant des chasses longues. Cela peut être fatigant, sans compter la précision nécessaire.
Il y a bien de quoi compenser certaines choses, mais on se noie vite dans les menus dispersés. Par exemple, au lieu d’un classique remapping, on a 4 pages de réglages de touches individuelles. Et c’est dans un autre menu d’option de jeu, au fin fond du “guide de survie”, qu’on a un affichage d’ensemble de la manette.
Monster Hunter Wilds risque donc de bloquer certains joueurs qui auraient plus de besoins de soutien. Et même sans cela, il vous demande de faire l’effort d’aller vers lui, ce que tous ne pourront pas faire. On est donc mitigé sur son accessibilité, mais GummyMouton nous a prouvé que si on fait l’effort, cela peut être une belle expérience.