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Ce n’est pas dans nos habitudes, mais la connexion internet étant de bonne humeur et Electronic Arts nous ayant permis de tester ce jeu, nous nous sommes lancé dans la découverte d’un FPS en ligne : Plants VS Zombies – Garden Warfare 2.
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Editeur | Electronic Arts |
Développeur | PopCap Games | |
Type | FPS | |
Date de sortie | 25 Février 2016 | |
Classification | 12 ans et plus |
Il faut dire que nous avons vu naître le jeu, sur tablette puisque PopCap Games est un studio qui a débuté avec des jeux gratuits sur Facebook ou sur smartphone et tablettes comme Bejeweld et le premier “Plants vs Zombies” sorti en 2009.
C’est en 2011 qu’Electronic Arts a racheté le studio pour porter l’univers en jeu 3D.
C’est avec succès que le jeu est devenu un jeu de tir à la 3ème personne (vous voyez le tireur) et de “tower defense” (placer des défenses pour protéger votre base et ralentir l’ennemi – le jeu initial). “Plants vs Zombie : Garden Warfare” premier du nom est sorti en 2014.
Son grand frère s’est bien étoffé puisqu’on y retrouve six nouvelles classes de plantes et de zombies, les anciennes ont été améliorées, il y a des missions pour zombies et plus seulement plantes, un nouveau mode de jeu avec plus de 24 joueurs, le jeu et chaque mode peut être joué en solo sans connexion, on peut jouer à plusieurs en écran partagé, les serveurs sont privés… pleins de nouveautés qui sont venues améliorer le premier opus.
Voyons donc ce que cela donne, sachant qu’on s’est concentré sur le mode en ligne, pour une fois, vu qu’on y arrivait !
L’interface |
Lancement du jeu et le constat habituel, non lecteur, faites vous accompagner !
Surtout qu’il vous faudra être inscrit et avoir un compte chez Electronics Arts pour accéder à leurs serveurs. Heureusement, c’est le même compte pour tous leurs jeux, donc si vous aimez les jeux de sport comme FIFA ou NBA, vous en avez forcément déjà un.
Une fois en jeu, vous choisissez votre personnage. Jouez côté plante ou côté zombie. Dans les deux cas, vous aurez accès à 7 personnages que vous pourrez améliorer au fil du temps en passant des niveaux. Chaque personnage a ses propres capacités qu’on voit en bas à droite, chacun ayant ses forces et ses faiblesses. Testez-les pour trouver celui qui vous convient le mieux, il y a des tireurs, des combattants, certains rapides, d’autres résistants… Et pour chaque personnage, vous pourrez débloquer 4 variantes, mais on vous expliquera ça plus loin.
L’interface est assez visuelle, les boutons utilisables sont bien représentés en bas à droite par une image avec le bouton de manette à utiliser, mais leur description est écrite.
La barre d’expérience et la vie sont clairement représentées en bas à gauche.
Seul le viseur blanc en milieu d’écran est un peu difficile à voir si vous avez des problèmes de vue.
En partie, les objectifs sont aussi bien visibles en haut, et l’indicateur de temps restant bien grand.
Les informations de combat – c’est à dire qui touche qui avec quelle compétence – sont sous forme écrite en haut à droite, mais comme elles ne sont pas essentielles au jeu, on peut s’en passer.
Une interface de jeu simple, visuelle et claire en somme, on n’en demande pas plus !
La jouabilité |
Côté jeu, vous vous retrouvez donc sur le “front du jardin”, et je peux vous dire que ça va chauffer !
Vous l’aurez compris, l’humour est partout, les jeux de mots en pagaille et les situations plus folles les une que les autres. Sur le fond, c’est un jeu qui a tout d’un vrai jeu de tir/combat.
En lançant le jeu, après un assez long chargement d’une minute, vous démarrez dans votre base après avoir choisi votre personnage, ou avec le dernier choisi.
Il existe plusieurs façon de jouer :
1 – Le front
Amusez-vous à pousser l’attaque de l’autre côté du front, que vous soyez plante ou zombie, pour prendre le contrôle du drapeau ou de la mairie. C’est immédiat et sympa
2 – Les missions
Dans le garage de la base, vous pouvez discutez avec le personnage qui vous donne des missions. Elles sont prédéfinies, se jouent en solo, vous choisissez 3 autres de vos personnages en IA (des intelligences artificielles contrôlées par le jeu), vous plantez un jardin à défendre, vous remplissez les pots alentours avec vos plantes bonus (on vous en parle après) et vous affrontez 10 vagues de monstres de plus en plus fortes qui prennent le jardin d’assaut.
Les ennemis sont faciles à repérer puisqu’ils sont représentés par de petites icônes au loin tant qu’elles ne sont pas visibles. Il n’y a plus qu’à défendre les lieux !
“Une carte ça aurait été bien quand même, je trouve ça un peu bizarre sans” nous dit Matboss.
Chaque mort vous donne de l’expérience pour ce personnage et en fin de partie vous gagnez des pièces.
En plus des missions préparées dans le garage qui rapportent des récompenses, vous pouvez faire des missions aléatoires dans le camping car de la base. Au choix, vous pouvez les faire seul avec des IA, avec des amis en ligne ou avec d’autres joueurs en ligne. Vous gagnez également expérience et pièces.
3 – les cartes
Il y a également dans votre base un portail. En allant sur le champignon à côté, vous ouvrez un écran vous permettant de jouer en ligne.
Vous formez une équipe avec vos amis, des personnes prises au hasard suivant votre niveau ou même des personnages contrôlés par l’ordinateur.
Vous affrontez alors une autre équipe sur différentes cartes selon un objectif : prendre des points de contrôle, tuer un maximum d’ennemi pour gagner des points… il existe 6 modes de jeu et 4 niveaux de difficulté sur 2 cartes. En plus vous pouvez ajouter des règles optionnelles comme les munitions illimités, tout le monde à 1 point de vie… Une fois tout ça déterminé, c’est parti
4 – Ecran partagé
Ça commence à manquer dans les jeux “connectés”, mais vous pouvez jouer à 2 à la maison. L’écran est alors partagé en deux, le deuxième joueur se connecte (encore une minute, s’il a déjà un compte) et vous avez accès aux missions aléatoires et au cartes en local.
5 – le reste de la base
Votre base vous permet également de changer de personnage à volonté et de le personnaliser avec des objets et tatouages.
Vous pouvez également consulter vos statistiques détaillées par héros.
Vous pouvez également choisir des missions secondaires, à faire en cours de partie, comme utiliser 10 grenades, parler à tel ou tel personnage… tout ça vous rapporte des points et des pièces.
Et je fais quoi avec toutes ces pièces que je collecte pendant le jeu ? Et bien vous achetez des cartes ! Il y a des distributeurs dans la base et des paquets de cartes plus ou moins rares et donc plus ou moins chères. Chaque paquets contient 6 cartes et vous donne soit :
- des parties de héros améliorés : chacun des 7 héros des deux camps a 4 versions améliorées. Il vous faudra les 5 cartes de la version pour la débloquer. Plus de 50 cartes à trouver donc, certaines étant très rares.
- des éléments de personnalisation : un chapeau anniversaire, un tatouage d’étoile… autant de façon de personnaliser et rendre unique votre héros.
- des consommables : il en existe une bonne vingtaine, ce sont des plantes ou morts-vivants que vous posez à des points clés de la zone pendant vos parties. Cela vous soignera, empoisonnera l’ennemi… toutes sortes d’aides qui ne durent que le temps d’une partie.
Pour ce qui est du jeu en lui même, quelque soit l’objectif, le gameplay reste le même : visez avec la gâchette gauche, tirez avec la gâchette droite, utilisez bien vos 3 compétences spéciales avec les deux boutons au-dessus des gâchettes et le bouton Y, et entraidez-vous en créant des équipes complémentaires avec un soigneur, un spécialiste du tir, un autre plus au contact… je vous le disais, tout d’un jeu de tir classique.
Il existe donc pas mal de modes de jeu, de façon de personnaliser vos personnages, vos parties et tout vous pousse à collectionner les héros, les faire évoluer, remplir des missions. De longues heures de jeu donc.
Les graphismes |
Le but est de s’amuser sous toutes les formes.
Tous les graphismes sont du style dessin animé avec un état d’esprit digne des lapins crétins. Les personnages sont détaillés, les couleurs vives, les cartes variés et pleines de détails, recoins où se cacher, passages discrets…
On apprécie beaucoup les indication à l’écran : la touche à utiliser s’affiche, les objectifs où se rendre indiqués par des flèches, les ennemis distants sont marqué par un petit icône et bien d’autres indicateurs. On est pas perdu dans la bataille comme sur certain jeux et pas besoin de regarder un mini radar dans un coin, tout est à l’écran directement. Et pourtant, certains préfèrent le radar, sûrement une question d’habitude.
L’ambiance sonore |
Ça explose de partout, ça tire à la mitraillette, les plantes meurt dans un petit cri, un “ding” bien sonore vient marquer la mort vos victimes… On en prend plein les oreilles, mais ça reste agréable.
Les musiques sont à la hauteur du style graphique, orgue de barbarie et autres sons atypiques viennent égayer encore un peu plus l’ambiance général. Là aussi le mot d’ordre est donc “fun” !
Notre avis |
Le style graphique et l’ambiance permettent à ce jeu de tir d’être accessible aux plus jeunes, puisque jouable à partir de 12 ans, sans le côté purement guerrier d’un Call of Duty ou autre titre du genre.
La prise en main est immédiate ainsi que l’amusement. Pourtant il faudra un certain temps pour bien utiliser ses compétences, comprendre le rythme de tir, les points forts et faibles de chaque personnage pour être vraiment efficace. Donc un jeu qui à plusieurs niveaux de complexité, chacun pouvant se limiter à ce qui lui plaît. La répartition des joueurs se fera ensuite par le niveau de difficulté. En facile, c’est plus fun, en Dingooo vous tomberez sur des joueurs cherchant la difficulté et donc l’excellence.
Et si j’ai un handicap visuel ? |
Plein d’infos partout à l’écran, mais suffisamment distinctes et avec des couleurs vives pour bien se repérer. Les nombreuses images du jeu ci dessus vous permettent de vous faire une idée.
Et si j’ai un handicap auditif ? |
A part les indications sonores pour vous dire que vous avez achevé votre ennemi, le son n’est pas un problème et plutôt d’ambiance. Et encore, le “ding” de mort ennemi, un son de cloche, ressort suffisamment pour être audible.
Et si j’ai un handicap mental ? |
Beaucoup d’images et icônes permettent aux non lecteurs de s’en sortir.
Il y a plein d’indices à l’écran pour repérer où aller, qui taper, la progression de la partie… donc on est accompagné et pas perdu.
Il y a les missions et toute la partie solo pour s’entraîner, prendre le temps de maîtriser un héros avant de se lancer dans une bataille plus exigeante puisque les autres joueurs comptent sur vous.
Je vous conseille d’être accompagné pour bien vous expliquer comment fonctionne la base, les différents modes de jeu…
Choisissez le mode de jeu qui vous plaît le plus, apprenez à y aller seul et faites le reste (les cartes, les missions, choisir et personnaliser le héros…) avec une personne qui vous aide.
Et si j’ai un handicap moteur ? |
Vous avez besoin des deux mains ou d’un matériel adapté pour utiliser gâchettes et sticks directionnels. On peut tout de même noter que le nombre de touches utilisées est plus réduit que sur d’autres jeux du style.