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Notre partenaire Ubisoft nous a fourni de quoi changer un peu de style ! Cela faisait un moment qu’on avait plus testé un jeu de voiture, et celui là nous a valu quelques crises de fou-rire… enfin moins pour le conducteur.
Editeur | Ubisoft | |
Développeur | Nadeo | |
Type | Voiture | |
Date de sortie | 24 mars 2016 | |
Classification | 3 ans et plus |
Trackmania est né sur PC en 2003 et en est à pas moins de 13 versions, toujours sous le développement de Nadeo, ce qui donne un état d’esprit unique à la série. N’avez-vous jamais joué avec vos voitures miniatures, transformant le décor en un immense circuit ? Et bien c’est l’idée de Trackmania, transformer votre table de cuisine ou autres lieux insolites en circuits.
Le jeu a évolué avec le temps et la 3D, maintenant c’est sur un vrai circuit que vous évoluez, mais avec des loopings, des sauts, des figures… C’est même devenu une épreuve de l’ESCW, l’Electronics Sport World Cup. Volontairement orienté PC avec une forte communauté, cette toute dernière version se lance sur console !
Alors voyons ce qu’à cette nouvelle version dans le ventre !
L’interface |
Après une vidéo très nerveuse qui a donné envie à toute l’équipe, nous voici devant l’écran de démarrage nous demandant de lancer le jeu en appuyant sur A, puis… devant un mur de mots.
Pour des non-lecteurs, il vous faudra de l’aide, car il s’agit de choisir notre localisation : notre pays d’abord, puis la région et le département. Ce n’est pas essentiel au jeu, mais ça vous permet de connaître votre rang sur ces différents niveaux. Comme c’est un jeu ou la compétition est importante, c’est tout de même mieux de bien choisir.
Nous arrivons enfin sur le menu de lancement, à nouveau en écrit, en anglais avec une explication en français quand on passe dessus. Nous avons testé le jeu en mode campagne et 2 joueurs en local, mais il est aussi possible de jouer en ligne, contre vos amis, créer votre propre circuit… c’est même un des points majeurs du titre, mais nous est interdit à cause de notre connexion capricieuse.
Avant de démarrer, on vous explique comment utiliser la manette en vous présentant l’image ci-dessus. C’est assez intuitif, mais “accélerer” sur gachette droite et “direction” avec le stick gauche, ça interdit à Nico de jouer en l’état puisqu’il ne peut utiliser qu’une main et doit choisir : piloter ou accélerer. Pas pratique. Il y a bien la possibilité d’accélérer/freiner avec les boutons au lieu des gachettes, mais le stick directionnel restant à gauche, ça n’arrange pas le problème.
Les menus intermédiaires sont écrits également sans indication, donc il faudra les apprendre pour les non-lecteurs.
La jouabilité |
Si on passe les limites des menus et de l’utilisation de la manette, le plaisir et l”esprit de compétition est immédiatement au rendez-vous !
Il faut quand même une bonne motricité pour maîtriser les glissades, bien se positionner sur les sauts… Et sur sable en buggy, ça devient un cauchemar pour juste rester sur la piste. “Il faut être bien concentré aussi, j’ai un peu de mal” nous explique Zelda.
Les fous-rires s’enchainent quand un testeur loupe son saut, tombe avant d’arriver en haut du looping, se prend un mur ou sort de piste. “J’aime bien quand ça prend de la hauteur !” nous dit Zizou.
Les circuits sont courts et rapides, il est donc facile de repérer le circuit et s’améliorer toujours pour avoir le meilleur temps. D’ailleurs vous pouvez choisir le “fantôme” de la course, c’est à dire une voiture fictive répétant la course d’un ami, de votre précédente course, pour atteindre le record suivant… Cela vous permet de repérer par où passer et essayer de dépasser ce fantôme pour améliorer le score. Vous pouvez aussi choisir de piloter sans fantôme.
“Dommage qu’on ait pas un circuit dans le coin pour voir les virages arriver” précise Nono.
Un succès assuré quand on joue à plusieurs, mais attention, sur le mode écran splitté seulement !
Sur le mode écran unique, il faut que tous aient le même niveau, car la caméra suit le premier. Donc si vous êtes moins bon, vous êtes vite éjecté de l’écran… frustrant. Le mode “à la mario kart” ne rivalise pas et on préfère l’original. Quand au double driver, avec 2 joueurs controlant la même voiture, si vous n’êtes pas très synchro, c’est le chaos ! Le meilleur moyen de se disputer avec un ami 😉
En individuel, c’est le côté compétiteur qui sert de moteur. Les fantômes, le classement ami ou régional… tout est fait pour vous donner envie de recommencer encore et encore jusqu’au circuit parfait. Et avec 200 circuits prévus, il y a de quoi faire. Je ne parle même pas des milliers de circuits créés par la communauté.
Les graphismes |
A part quelques bugs de collision quand vous quittez le circuit… et ça nous arrive souvent… le jeu est agréable, même si le décor n’est pas des plus riches en détails.
Mais avec l’effet de vitesse très réussi et l’envie d’aller toujours plus vite, on a pas le temps de s’attarder à regarder ailleurs que la piste, enfin si vous êtes encore dessus. Il existe 5 environnements avec 10 pistes chacun et 4 niveaux de difficulté du circuit. Soit 200 pistes.
L’ambiance sonore |
Le jeu est emmené par une bande son électro qui vous donne la pêche, si on aime le style. Mais même sans être fan, le rythme vient appuyer l’impresssion de vitesse.
Notre avis |
C’est un jeu qui reste accessible, car il utilise peut de touches; il permet des sessions de jeu courtes et il donne envie de toujours faire mieux ! A réserver aux compétiteurs à qui l’échec et la répétition ne font pas peur.
C’est un bon moyen de se détendre entre amis, mais attention à jouer en écran séparé, pas avec caméra unique.
Et si j’ai un handicap visuel ? |
Le jeu est bien flashy, donc pas de souci de ce côté. Peut être en multi joueur où l’écran devient moins lisible.
Et si j’ai un handicap auditif ? |
Pas de difficulté à ce niveau a priori.
Et si j’ai un handicap mental ? |
Cela devrait ne pas poser de problème une fois les menus appris.
Les parties courtes permettent de s’arrêter quand on veut, mais la difficulté de certains circuits peut frustrer. Donc attention si le joueur a du mal à la gérer.
Et si j’ai un handicap moteur ? |
Le jeu demande tout de même de la maîtrise, car les voitures on peut de tenue de route et partent vite de travers. Mais la principale difficulté est qu’en l’état, il vous faut deux mains pour jouer, le stick directionnel gauche et les gachettes ou les boutons droits pour accélerer/freiner.